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27 septembre 1923

Le 26/09/2024

Caricature:
tricherie familiale

Les jumeaux plaident que le père triche en déclarant
des balles à l'extérieur quand personne ne les voit.
Il est pris sur le fait lorsqu'un des deux se cache dans la poubelle :
« Papa, cette balle que tu as appelée à l'extérieur était tout-à-fait bonne! »

Jean Marois

Le 10/09/2024

Jean Marois est demeuré un personnage central dans le paysage sportif de Québec pendant près de quatre décennies. À partir de la fin des années 1930, au hockey l'hiver et au tennis l'été, il endosse non seulement le rôle d'athlète, mais ensuite celui d'organisateur et finalement d'entrepreneur. Il sera actif dans le monde du tennis jusque vers la fin de années 1970(1).

29 juillet 1961

Le 29/07/2024

Coupe Davis Canada-Mexique

Le samedi 29 juillet 1961 commence à Québec une rencontre de la coupe Davis entre le Canada et le Mexique. L'hôte de cette compétition de tennis de haut niveau est encore une fois le club des Employés civils(1). Du côté des organisateurs et de l'équipe canadienne, qui comprend Robert Bédard et François Godbout, on se permet un certain optimisme, même si l'équipe mexicaine est très aguerrie. Les rencontres se tiennent du 29 au 31 juillet et, malgré les attentes canadiennes et une grande tenue de Bédard, l'équipe mexicaine va remporter la victoire pour ensuite affronter les États-Unis dans la ronde suivante.

13 juillet 1952

Le 13/07/2024

Les championnats de l'Est du Canada

Le dimanche 13 juillet 1952, on couronnait au club des Employés civils à Québec les grands gagnants et gagnantes du championnat de l'Est du Canada.

Commencée le lundi 7 juillet en formule ouverte, la compétition avait attiré pas moins de 96 participants et participantes. D'ailleurs, compte tenu de l'ampleur de l'événement, les Employés civils ont reçu la collaboration des clubs Victoria, Belvédère et Saint-Sacrement.

Quatre américains sont sur les rangs, avec à leur tête Harold Burrows de Charlottesville, Virginie, considéré comme le grand favori. La crème du tennis canadien s'y trouve aussi. Chez les hommes on compte entre autres Henri Rochon de Montréal, Lorne Main de Vancouver, Dan Fontana de Toronto et Robert Bédard de Sherbrooke; chez les dames, Louise Brown de Toronto, Mariette Laframboise, Ruth Porter et Hana Sladek, toutes de Montréal.

Les meilleurs éléments de Québec s'y trouvent aussi. Il y a en tout 26 inscriptions masculines, menées par Jacques Giguère, semé quatrième dans le tournoi, et Jean Marois, semé septième. Chez les dames, on compte dix participantes(1).

19 juin 1939

Le 19/06/2024

Ouverture de la saison de tennis à Sillery

Le 19 juin 1939, le club de tennis de Sillery lançait sa saison annuelle. Comme on peut le voir sur l'image ci-dessous, les dirigeants et membres présents ont pris la pose pour le photographe de L'Action catholique(1). Selon les informations actuellement disponibles, le club a probablement démarré ses activités en 1923(2).

À l'époque, les courts du club Sillery sont, tels que décrits par un chroniqueur, « situés sur les bords du Saint-Laurent et entourés d'arbres séculaires... Un vaste terrain, à proximité des courts, permet aux automobilistes d'y laisser leurs automobiles en toute sécurité(3). » Nous n'avons pas pu localiser l'endroit exact, mais notons que ce site n'a rien à voir avec celui du club Montcalm. Ce dernier se trouve aussi au bord du fleuve, mais il n'a été aménagé qu'en 1974(4).

Haro sur le cheval

Le 08/05/2024

Des chevaux en trop

[Section précédente : Un moteur de changement social]

Quarante ans près l'introduction d'environ quatre-vingt chevaux en Nouvelle-France, l'administration coloniale semble croire qu'on a fait fausse route – en partie du moins. Le troupeau a atteint à ce moment plus de 10% de la population humaine (1872 contre 16 417). Les chevaux sont répartis dans toutes les couches de la société et ont contribué à développer chez les habitants des façons de conduire audacieuses et un comportement qui tranchent avec ceux de la France métropolitaine.

Aussi, les autorités, tant à Paris qu'à Québec, vont glisser vers une nouvelle approche à l'égard de l'animal. On considère qu'il y a désormais trop de chevaux dans la colonie. Leur nombre et leur usage sont considérés comme nuisibles économiquement et surtout stratégiquement, puisque leur entretien coûte cher et que les gens perdraient l'habitude de circuler à pied. C'est pourquoi apparaissent graduellement des mesures pour restreindre la prolifération de ces animaux ou, si cela ne suffit pas, pour entreprendre l'opération extrême : faire tuer les chevaux en surplus.

Un moteur de changement social

Le 28/03/2024

[Section précédente : La charrue ou le charroi]

Non contents d'être utiles en Nouvelle-France, les chevaux deviennent l'un des éléments essentiels du mode de vie de tous ses habitants. Voilà qui constitue un changement social par rapport à la métropole et contribue à donner à cette colonie quelques-uns de ses traits particuliers. L'usage des chevaux se confond ici avec le train de vie, les habitudes sociales, la réussite matérielle.

En raison de leur fierté et de leur intérêt pour les chevaux, les habitants cherchent souvent à faire la démonstration de leurs capacités et de leur vitesse. S'ensuivent des courses improvisées et des habitudes de conduite à la limite de la sécurité. Cela érige un mur entre les habitants et l'administration. Celle-ci va répondre par une avalanche de réglementations, dont l'effet va toutefois rester limité.

La charrue ou le charroi

Le 29/02/2024

L'usage des chevaux en Nouvelle-France

[Section précédente : Les chevaux en commerce]

Compte tenu de l’augmentation rapide du troupeau et de sa répartition dans tous les groupes de la population, le cheval ne pouvait pas rester en marge de la vie quotidienne en Nouvelle-France. Malgré les limites qu'imposent la rareté des chemins et la géographie, il va devenir un compagnon indispensable pour l'accomplissement de beaucoup de tâches. Certains usages auxquels on l'affecte n'avaient d'ailleurs visiblement pas été prévus par les responsables de la colonisation .