Louise Jobin

Le 20/04/2023 0

Dans Championnes et champions

Un parcours junior exceptionnel

Louise Jobin est la première joueuse de tennis de la région à réaliser un parcours aussi rempli en classe juvénile et junior, non seulement à Québec, mais aussi sur les scènes provinciale, canadienne et même américaine. En moins de dix années de compétition, soit de 1952 à 1960, elle va remporter pas moins de quinze championnats au pays et trois aux États-Unis.  Un palmarès inégalé.

Cette athlète vient prouver encore une fois, si besoin était, que la région de Québec compte des talents capables de rivaliser avec les meilleures raquettes au pays. Elle ajoute à cela le mérite de s'inscrire dans la durée en défendant avec succès ses championnats. À travers toutes ses victoires, elle va cependant maintenir la même approche envers son sport, qu'elle affirme prendre « tout simplement comme un plaisir ».

Une championne précoce

Dès l'âge de huit ans, Louise Jobin a commencé à s'adonner au tennis au club Belvédère, situé alors coin René-Lévesque et Calixa-Lavallée(1). Au tournoi juvénile et junior régional en août 1952, elle commence à se faire remarquer : à 11 ans, elle réussit à franchir deux rondes dans la catégorie junior, battant des adversaires nettement plus âgées qu'elle(2). Elle remporte ensuite le championnat dans la catégorie juvénile contre « une brillante joueuse », Michèle Stanton(3). La semaine suivante, on la retrouve au tournoi provincial à Montréal(4). Elle n'y remporte pas les grands honneurs, mais on va voir que ce n'est que partie remise.

L'année suivante, elle défend avec succès son titre juvénile régional. C'est une année faste pour le club Belvédère où se joue le championnat, puisque cinq des six catégories, dont celle de Jobin, sont remportées par des représentants de ce dernier(5). Cette victoire la qualifie pour une nouvelle participation au tournoi provincial et une première au championnat canadien, qui seront tenus respectivement à Montréal et à Ottawa(6).

Après ces quelques « tours de réchauffement », elle prend réellement son envol. En juillet 1954, elle remporte pour la troisième fois de suite le championnat régional juvénile, à l'âge de douze ans. Dans la catégorie junior, elle se rend jusqu'en finale où elle est vaincue par la championne du tournoi universitaire 1953, Nicole Boutet. Elle s'empare toutefois du double féminin junior avec sa partenaire Michèle Stanton(7). La semaine suivante, elle devient championne provinciale juvénile à Montréal en battant en finale Marlene Williams(8).

 

[Photo à droite: Louise Jobin, championne juvénile de Québec pour la deuxième année consécutive.
Le Soleil, 8 août 1953]

Louise Jobin, 1953

 

Un premier championnat canadien: 1955

 

Louise Jobin, championne provinciale 1954

 

Championne provinciale juvénile en 1954.
(Photo Le Soleil, 28 juillet 1954)

L'année suivante, le championnat junior régional est « open », c'est-à-dire ouvert aux joueurs et joueuses de tout le Québec. Louise Jobin fait encore sa marque en remportant le simple féminin en classe junior, son premier titre à ce niveau(9). Elle défend ensuite avec succès son titre juvénile provincial à Montréal en triomphant en finale 13 ans de C. Accurse de Montréal. Inscrite aussi comme junior, elle se rend jusqu'en finale où elle cède devant Anne Barclay de Vancouver(10). Elle a accompli tout de même une progression rapide dans cette dernière classe, après avoir été éliminée au premier tour en 1954. Le Soleil fait remarquer qu'elle est la « seule championne provinciale de tennis demeurant à Québec »(11). On pourrait ajouter ici qu'elle marche dans les traces d'une autre championne, Angéline Lemieux-Beaupré qui, à l'âge de vingt-cinq ans, a remporté le simple féminin provincial en 1922.

Son nom circule au delà des frontières, puisqu'elle a reçu une invitation pour le tournoi national américain junior à Philadelphie, offre qu'elle n'a pu accepter. Elle se prépare toutefois à participer pour la troisième année au championnat canadien juvénile et junior à Ottawa. Ce sera fait quelques jours plus tard alors qu'elle remporte la finale en classe junior. Dans un match en trois sets, elle revient de l’arrière pour vaincre 2-6, 6-1 et 6-4 Judy Borland de Winnipeg, qui venait d'être sacrée championne en classe juvénile(12). Selon L'Action catholique, elle devient ainsi la plus jeune athlète à remporter ce titre et la première originaire de Québec(13).

Un double championnat

Ses mérites commencent à être reconnus. Dans les bilans de l'année 1955, elle est classée en tête des figures québécoises du tennis dans les catégories « junior » et « filles »(14). Au classement national junior canadien, elle arrive au huitième rang sur dix. Cette place peut paraître surprenante pour la tenante du titre canadien junior remporté en août précédent, mais le comité de classification de la Canadian Lawn Tennis Association tient compte des tournois provinciaux remportés par ses concurrentes et de la tenue de celles-ci dans les tournois seniors(15).

En 1956, elle reprend là où elle avait laissé l'année précédente au tournoi provincial. Fin juillet, âgée de quinze ans, elle remporte non pas un, mais deux championnats : la catégorie junior (18 ans et moins) et la catégorie « fillette » (15 ans et moins). Ses deux adversaires en finales sont des joueuses de Montréal. En junior, c'est Margaret Bibace qui s'incline 6-2, 6-2; en « fillettes », c'est Maureen Mills qu'elle élimine 7-5, 6-4(16).

Elle reçoit une invitation à signer le livre d'or de Québec le 6 août devant le maire Hamel, en compagnie de son père et de quelques responsables du tennis. On veut par là souligner son exploit au tournoi provincial, mais aussi le fait qu'elle a encore cette année-là remporté le championnat junior de la ville(17).

 

Louise Jobin signe le livre d'or de Québec

 

Louise Jobin signe le livre d'or de la ville.
(Photo Le Soleil, 7 août 1956)

Louise Jobin et Gilbert Morin à la coupe Blondeau

Louise Jobin (à gauche) et Gilberte Morin,finalistes à la coupe Blondeau, encadrent Adrien Drolet, président du club Victoria.
(Photo Le Soleil, 22 août 1956)

Quelques jours plus tard, elle se retrouve au championnat canadien junior à Ottawa. Des confrontations est-ouest précèdent le tournoi lui-même; dans cette formule, elle est défaite 6-0, 6-1 par Susan Butt, de Victoria(18). Elle ne reste pas sur cet échec et conserve son titre en simple « jeune fille », battant en finale Pam Dewis de Halifax 6-1, 6-2(19). Après le tournoi régulier, commence la section « omnium », c'est-à-dire ouverte. En deuxième ronde « fillettes », elle s'incline devant Judy Beldman du Michigan 6-4, 4-6, 6-4. C'est une surprise, compte tenu qu'elle était semée première, mais il s'avère qu'elle souffrait de douleurs à un genou depuis quelques jours(20).

Le malaise se résorbe toutefois puisqu'une semaine plus tard, elle se retrouve en finale de la coupe Blondeau, pour le championnat de simple féminin de Québec. Elle va rencontrer Gilberte Morin, détentrice du titre, qui vient aussi de remporter le championnat intermédiaire provincial(21). Elle s'inclinera finalement, non sans avoir livré un match âprement disputé . Morin a dû revenir de l'arrière au premier set, menée 1-4 avant de l'emporter 10-8; Jobin prend le deuxième 7-5, mais « fatiguée et nerveuse » devant la régularité de son adversaire, elle perd le troisième par le compte de 6-1(22). Cette défaite plus qu'honorable clôture une très belle saison pour cette jeune joueuse encore en classe junior.
 

Tournois seniors et entraînement aux États-Unis

 

La saison 1957 commence sur une note négative. Semée troisième en coupe Foy (championnat simple féminin régional) Jobin subit une défaite surprise au compte de 6-4, 9-7 contre une joueuse inconnue jusqu'ici. C'est Gisèle Bergeron, « dont la ténacité l'habileté ont réussi à venir à bout de la jeune vedette »(23). Elle sait tout de même rebondir. Fin juillet, elle atteint la finale du championnat provincial junior, où elle a rendez-vous avec Patricia Ryan d'Ottawa(24). À défaut d'informations sur le résultat de cette rencontre, on suppose qu'elle s'est terminée par une défaite pour Jobin. Sa saison n'est cependant pas terminée. Elle se retrouve aux États-Unis où elle remportera le championnat junior du Rhode Island en simple et en double, de même que celui de Judith Point, toujours au Rhode Island(25).

Elle s'inscrit la saison suivante dans le tournoi Rondeau. Emblème du championnat simple masculin de Québec depuis 1921, ce tournoi se joue durant ces années en formule ouverte, et s'accompagne de plusieurs classes. Louise Jobin y participe d'abord en simple féminin et connaît un premier succès en battant Ann Hyde de Montréal, semée au sixième rang(26). Elle s'incline toutefois au tour suivant(27). Comme plusieurs joueuses locales, elle participe aussi au double féminin, faisant équipe avec Louise Morisset(28).

Équipes de double féminin en 1958

Équipes féminines de Québec au tournoi Rondeau. En haut à gauche, Louise Morisset et sa partenaire Louise Jobin.
(Photo L'Action catholique, 11 juillet 1958)

Louise Jobin au départ pour les ÉU

Quelques parents et amis entourent Louise Jobin à son départ pour les États-Unis. S'y trouvent entre autres son premier entraîneur John Lépine et le président du club Belvédère, Bob Chevalier.

(Photo L'Action catholique, 15 juillet 1958)

Même si ce tournoi n'est pas couronné de succès pour elle, sa saison de tennis est loin d'être terminée. Le 14 juillet, elle quitte Québec par avion pour rallier Judith Point, au Rhode Island. Sous la surveillance de Michael Gaylorde, ex-président de l'Association de tennis professionnel du Canada, elle suivra des cours de Charles Swanson durant 7 semaines. C'est d'ailleurs son deuxième séjour annuel à l'académie de Judith Point. Le journaliste qui rapporte la chose fait d'ailleurs remarquer qu'elle est « l'une des rares canadiennes à poursuivre aussi jeune, pour une deuxième année consécutive, un entraînement aussi dispendieux que rigoureux à l'étranger »(29). Elle ouvre ainsi une voie qui sera aussi empruntée, mais seulement une bonne décennie plus tard, par les Réjean Genois, Richard Legendre ou Hélène Pelletier.

Comme prévu avant son départ, elle revient au pays pour participer au début du mois d'août aux championnats juniors canadiens « omnium » à Ottawa. Une mauvaise surprise l'attend, cependant. Considérée comme un espoir canadien, elle est éliminée en quart de finale par l'américaine Julie Heldman(30).

Cet échec ne fait heureusement pas pâlir son étoile. Au début de 1959, elle est classée en tête des juniors du Québec par l'Association canadienne de tennis amateur. Elle partage cet honneur avec, du côté masculin, Yvon Leblanc, de Marieville(31).
 

Première joueuse de Québec

Elle poursuit sa domination sur la scène de la ville en 1959 et conserve encore une fois son titre junior en battant la finaliste Louise Larochelle 6-0, 6-0. En mixte, elle remporte aussi la finale en faisant équipe avec Dennis Crotty, qui est devenu le champion de simple masculin en battant Jacques Hérisset(32). Quelques semaines après cette victoire, elle gagne à dix-huit ans un premier titre senior. Dans la lutte pour le trophée Blondeau (championnat simple féminin ville-district) elle l'emporte le 17 juillet, dans une finale « mémorable » de trois heures, 5-7, 6-3, 13-11 sur Gilberte Morin qui détenait le titre depuis 1955(33).

Elle n'a pas beaucoup de temps pour reprendre son souffle. Les championnats junior du Québec commencent aussitôt à Montréal. Jobin garde son titre et gagne la finale contre Veronica Holdup de Toronto 6-1, 7-5. En double avec Vicki Berner de Vancouver, elle s'incline en finale contre le duo Holdup/Della Freedhoff par un pointage semblable : 7-5, 6-1(34). Dans un bref retour à Québec, elle participe au championnat double féminin de Québec (coupe McLaughlin). Avec sa partenaire Louise Morisset, elle se rend en finale où elles s'inclinent devant le duo Gilberte Morin/Simone Jolicoeur(35).

Les tournois s'enchaînent. La première semaine d'août est occupée par les championnats canadiens juniors. Veronica Holdup, finaliste malchanceuse contre Jobin au tournoi provincial, prend sa revanche et l'élimine 6-3, 9-7 en semi-finale(36).

Ce tournoi terminait une saison bien remplie pour la jeune joueuse, alors qu'elle a commencé à se faire une place dans les compétitions senior. Justement, son éventuelle sortie des rangs junior inquiète. Les dirigeants du club des Employés civils considèrent en effet que, elle mise à part, il n'y a pas de jeune prospect dans la région. C'est pourquoi ils songent à organiser des cliniques. D'ailleurs, l'Association de tennis de Québec la place au troisième rang des joueuses senior de la région, après Simone Jolicoeur et Gilberte Morin(37).

Au mois d'août, elle a justement l'occasion de défendre son titre régional en simple féminin (coupe Blondeau). Ce qu'elle fait avec succès en l'emportant en finale sur la joueuse numéro un du district, Simone Jolicoeur(38). On apprend quelques jours plus tard qu'elle est en déplacement aux États-Unis pour participer à un tournoi, ce qui l'empêche de défendre son titre de championne du club Saints-Martyrs(39). Elle couronne toutefois sa saison en remportant la coupe Foy (championnat simple féminin de Québec) 13-11, 6-1 encore sur sa rivale Gilberte Morin(40).

 

Louise Jobin et Gilberte Morin, 1959

 

Louise Jobin et Gilberte Morin à la coupe Blondeau.
(Photo L'Action catholique, 18 juillet 1959)

Jouer au tennis pour le plaisir

Louise Jobin en 1960

Louise Jobin en 1960.
(Photo Le Soleil, 20 août 1960)

À dix-neuf ans, et après plus de dix ans de pratique du tennis, c'est le moment des bilans pour la jeune sportive. Dans une entrevue au Soleil, elle donne crédit à celui qui est son instructeur depuis ses quinze ans : Jean Lépine. « Je lui dois certainement la moitié de mes succès », affirme-t-elle. Elle confesse se sentir avantagée en compétition parce qu'elle n'éprouve jamais de trac. Sans surprise, elle prend comme modèle sportif le sherbrookois, Robert Bédard, qui est en pleine ascension dans le tennis canadien. Le journaliste, après avoir rappelé son riche parcours à Québec, au Québec et au Canada, et s'informe de ses perspectives d'avenir. Son seul regret, dit-elle, c'est que les jeunes de la région ne soient pas plus encouragés, tant du point de vue moral que financier. En dépit de ses succès, Louise Jobin ne prévoit pas faire carrière dans le tennis et le prend « tout simplement comme un plaisir »(41).

Sur ce dernier point, elle va tenir parole. En effet, après cette saison elle se fait discrète. Durant plusieurs années, on ne voit plus son nom sur les listes des participantes aux tournois. Serait-ce en rapport avec le changement dans sa vie personnelle? Le Soleil annonce en effet le 3 juin 1963 qu'elle a épousé ce même jour Pierre Cloutier(42). Il est cependant certain qu'elle continue à pratiquer son sport et ne perd pas la main. On la retrouvera une décennie plus tard, sous le nom de Louise Jobin-Cloutier, gagnante d'une médaille d'or en tennis senior aux Jeux du Québec à Chicoutimi, à l'été de 1972. À l'automne de cette même année, le journaliste du Soleil a l'occasion de l'interroger sur sa pratique comme membre de la ligue féminine du club Montcalm. Elle affirme sans hésitation : « Nous visons d'abord la participation et c'est tout naturel; mais nous ne négligeons absolument pas la formation de championnes »(43). Des propos qui sont dans la même logique que ceux de son entrevue bilan en 1960.

Louise Jobin, durant ses dix années de compétition junior, aura fait preuve d'une remarquable constance en remportant des championnats au niveau local, québécois et canadien, et surtout en s'inscrivant dans la durée. Elle remporte son premier titre juvénile de la ville en 1952. En huit ans, soit jusqu'en 1959, elle en enchaînera deux autres en juvénile et quatre en junior. Sur la scène provinciale, elle remporte six titres en six ans, soit de 1954 à 1959. Enfin, dans les championnats canadiens, elle cumule deux titres, soit en  en 1955 et 1956. Cela donne au total quinze championnats au pays. Il s'agit d'une première, qui restera peut-être inégalée, pour une joueuse de tennis de la région.

Si on ajoute à cela au moins trois incursions réussies en classe junior aux États-Unis et deux championnats féminins senior de la ville, on est devant un palmarès encore plus singulier.

Louise Jobin aura aussi inauguré une approche suivie par la prochaine génération, comme Hélène Pelletier, Nicole Marois, Réjean Genois et Richard Legendre : accompagnement d'un instructeur, séjours de perfectionnement aux États-Unis, etc. À la différence que cette nouvelle génération, qui évolue dans un environnement de tennis fort différent, pourra penser à en faire un métier.

 

Un palmarès inégalé

de quinze

championnats

juniors

au pays

NOTES

1. Le Soleil (LS), 20 août 1960.
2. LS, 7 août 1952.
3. LS, 11 août 1952.
4. LS, 15 août 1952.
5. LS, 1er août 1953.
6. LS, 8 août 1953.
7. LS, 16 juillet 1954; pour le championnat universitaire 1953, voir LS, 15 octobre 1953.
8. LS, 28 juillet 1954.
9. LS, 30 juillet 1955.
10. LS, 8 août 1955.
11. LS, 9 août 1955.
12. LS, 17 août 1955.
13. L'Action catholique (AC), 14 juillet 1958.
14. LS, 9 janvier 1956.
15. LS, 24 janvier 1956.
16. LS, 30 juillet 1956.
17. LS, 7 août 1956.
18. LS, 10 août 1956.
19. LS, 13 août 1956.
20. LS, 15 août 1956.
21. LS, 21 août 1956.
22. LS, 22 août 1956.
23. LS, 3 juillet 1957.

24. LS, 27 juillet 1957.
25. AC, 14 juillet 1958.
26. AC, 9 juillet 1958.
27. AC, 10 juillet 1958.
28. AC, 11 juillet 1958.
29. AC, 14 juillet 1958.
30. AC, 14 août 1958.
31. LS, 21 février 1959.
32. LS, 6 juillet 1959.
33. AC, 18 juillet 1959.
34. AC, 25 juillet 1959.
35. LS, 31 juillet 1959.
36. LS, 8 août 1959.
37. LS, 19 mai 1960.
38. LS, 4 août 1960.
39. LS, 8 août 1960.
40. LS, 19 août 1960; la coupe Foy a été créée en 1923 pour couronner la championne du simple féminin à Québec. Elle sera disputée jusque dans les années 2000. La coupe Blondeau, décernée pour la première fois en 1955, était remise à la gagnante du simple féminin dans le tournoi invitation régional du club Victoria. Elle a été disputée jusqu'à la fin des années 1960.
41. LS, 20 août 1960.
42. LS, 3 juin 1963.
43. LS, 11 octobre 1972.

Québec tennis Louise Jobin championne junior

Ajouter un commentaire

Anti-spam