Dans leur édition du 5 janvier 1950, les deux principaux quotidiens de la ville de Québec annoncent l'inauguration d'un court de tennis intérieur « grâce à la brillante initiative de quelques sportifs et à la franche collaboration des autorités du Cercle paroissial de Limoilou »(1).
L'ouverture officielle est prévue ie soir même à 20 h 30 et on attend « les meilleures raquettes » de la ville. Étant donné l'objectif de former des joueurs et joueuses capables de faire compétition à ceux qui ont la chance de pratiquer toute l'année, un nombre limité de membres sera accepté. Il est prévu de former une ligue de quatre clubs incluant des participants féminins aussi bien que masculins.
Cette initiative prend forme après des décennies d'espoirs et de déceptions pour les amateurs de tennis de la région qui ont rarement pu se mettre en valeur contre des adversaires pouvant compter sur des installations intérieures. Depuis les années 1920, des tentatives infructueuses, des projets avortés et des plaidoyers par les responsables du tennis se sont succédé en vain.
À partir de ce moment, toutefois, le tennis intérieur se met en marche pour de bon à Québec et va prospérer. D'autres sites, comme le Québec Winter Club, vont accueillir la pratique de ce sport dans leurs installations, le nombre d'équipes va augmenter, la saison s'allonger, etc. Des compétitions auront donc lieu durant la saison froide jusqu'à l'arrivée des véritables tennis intérieurs (PEPS de l'université Laval, bulle du club Montcalm) au début de la décennie 1970.
NOTE
1. L'Action catholique et Le Soleil publient tous les deux le même texte le 5 janvier 1950.
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